Université en action

"Arrêtons-nous sur les réussites individuelles et collectives"

Cette édition de L'Actu est, vous le verrez, l'occasion de mettre à l'honneur l'une de nos étudiantes, championne d'Europe universitaire de badminton. Cette victoire nous incite à soutenir les passions de nos étudiants et à encourager les initiatives ! Elle est aussi l'occasion de nous arrêter sur toutes les réussites, individuelles ou collectives, qui ont jalonné cette année universitaire, tout d'abord celles des étudiants qui ont franchi avec succès une étape de leur parcours, celles des enseignants et chercheurs qui ont été distingués, des doctorants qui ont soutenu et obtenu leur thèse et que nous mettrons à l'honneur lors d'une cérémonie en juin 2011, celles des personnels qui ont mené à bien tant de projets et posé ainsi des briques importantes de notre nouvel édifice universitaire, celles des projets étudiants et associatifs réalisés….

Derrière ces réussites, quelle que soit leur nature, il y a beaucoup de travail, d'engagement et de passion. La période estivale est donc celle d'une pause bien méritée et indispensable pour rependre son souffle. Je souhaite qu'elle soit pour chacune et chacun celle du temps libre ouvert sur les aspirations et les bonheurs personnels.

Ressourcés, nous entreprendrons à la rentrée, le grand chantier de l'offre de formation ! Je souhaite que tous les acteurs de l'Université y trouvent leur place et puissent y contribuer activement. Nous aurons l'occasion d'en expliciter les modalités à la rentrée.

Très bonnes vacances à toutes et à tous !

Alain Beretz
Président de l'Université de Strasbourg

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Le richesse des diplômés à valoriser

À la fois ambassadeurs et images de marque de l'Université, les diplômés de l'Université de Strasbourg sont une richesse incomparable pour asseoir la notoriété et le rayonnement de l'établissement. Un service spécial « Alumni » est en phase de constitution.
Babak Mehmanpazir, enseignant à l'EM Strasbourg est aussi chargé de mission par la présidence de l'Université de Strasbourg pour mettre en place une politique d'alumni. Une notion assez nouvelle dans le contexte français, au niveau des universités, mais très répandue notamment aux États-Unis.


Pourquoi faut-il se lancer dans cette politique ?
Dès qu'on relève le défi de l'international, il va de soi que les diplômés qui sortent d'une université sont des acteurs majeurs de sa représentation à l'extérieur. Il faut donc utiliser ces piliers, valoriser ces forces. Les grandes universités mondiales ont toutes aujourd'hui un onglet « alumni » à la première page de leur site web. Nos diplômés créent notre valeur. La présidence ici a bien conscience de ces enjeux, et un groupe de travail a été constitué, sous l'égide de la vice-présidente Catherine Mongenet. J'ai été nommé chargé de mission pour arrimer le comité opérationnel et technique, qui définit la politique d'alumni et mettre au point les outils de suivi et d'animation du réseau des diplômés.

Qui constitue ce COT ?
Créé en novembre 2009, il rassemble des membres de la Fondation, des services centraux, des composantes et des associations de diplômés de différentes composantes.

À quoi ressemble le suivi des diplômés aujourd'hui ?
Il est très variable, vu la diversité des pratiques et des « cultures », des différentes branches de l'Université. Nous sommes face à un ensemble d'initiatives plus ou moins structurées selon les disciplines et les composantes. Certaines écoles, comme ici à l'EM Strasbourg, ont déjà un réseau Alumni, d'autres ont des associations d'anciens élèves, certains n'ont rien... En général, cela tourne grâce au bénévolat. Il faut aider à une prise de conscience de cette richesse pour l'ensemble de l'Université. Cet esprit se constitue dans les composantes, les filières. Un étudiant va d'abord être fier de son diplôme, puis va évoquer son université, il y a un sentiment d'appartenance, qu'on peut développer encore. À l'étranger, le diplômé dira : « Je viens de l'Université de Strasbourg », sans se perdre dans les détails. Cela suffit pour constituer l'identité de notre Université. Le diplômé reviendra dans son université, par exemple pour animer un atelier sur son métier, faire du coaching, diriger des stages, des mémoires, faire partie de jurys d'examens. En contrepartie, ces diplômés voudront un retour, qui peut se traduire en utilisant l'attractivité de l'Université, en profitant du vivier d'étudiants qu'ils peuvent trouver, en bénéficiant de formations personnelles, ou simplement d'un réseau social. Enfin, la direction a aussi des attentes, notamment pour les services centraux, la communication, l'action de la présidence, etc. Le futur service des alumni sera là pour coordonner ces actions, les rendre visibles et les développer.

Concrètement, cela se traduit comment ?
Le COT a travaillé étroitement avec la Direction informatique qui s'est beaucoup impliquée. Il faut trouver des solutions techniques pour suivre les diplômés. Comment les atteindre avec la messagerie électronique ? À l'inscription, les étudiants sont invités à donner leur courriel personnel. Puis ils reçoivent une adresse spécifique de l'Université, qu'ils peuvent garder en permanence. Avec leur autorisation préalable, bien sûr, des données sur ces étudiants vont être sauvegardées. Elles pourront être mises à jour régulièrement via une consultation sur internet. Un système permettra au diplômé de mettre à jour lui-même ses données. C'est aussi par ce biais que seront proposées des animations, et que seront centralisées les sollicitations.

Les diplômés 2009 sont déjà suivis ?
Oui. Ceux de 2010 le seront aussi. Puis les recherches seront lancées sur les diplômés des années précédentes, avant la fusion.

Propos recueillis par Virginie Vendamme

5 200

C'est le nombre de personnes concernées par la démarche « alumni ». Deux composantes contactent elles-mêmes leurs diplômés : l'EM Strasbourg et l'IEP, qui regroupent un peu moins de 700 diplômés à elles deux. Les 4 549 autres diplômés ont été contactés le 25 juin 2010 par l'envoi d'un courriel centralisé, parfois personnalisé par certaines composantes.

De la population concernée par la politique alumni, sont exclus tous les DU. Pour les diplômés 2008/2009, seuls les types de diplômes suivants sont concernés : DUT, DEUST, licence 3, licence professionnelle, master 2, doctorat, HDR, diplôme d'ingénieur, certificat de capacité en orthophonie et othoptie, diplôme d'État de sage-femme, master grande école (École de management), diplôme de l'IEP et trois doctorats (les doctorats d'exercice de médecine, de pharmacie, et d'odontologie).

De tous ces diplômés, seuls les "sortants" qui ne se sont pas ré-inscrits à l'Université de Strasbourg en 2009/2010 (sauf les docteurs) sont concernés par la démarche alumni. Les sortants sont ceux des diplômés 2008/2009.

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Le plus petit service de l'Université

Jean-Emmanuel Rudio constitue à lui seul le Service de l'audit interne tout entier. Pourtant, l'ampleur de la tâche est si grande qu'elle n'est même pas encore complètement décrite. C'est à cela que s'emploie Jean-Emmanuel Rudio, pour qui un peu de renfort ne sera pas de refus.

Un service d'audit interne en université, c'est nouveau ?
Oui, souvent l'audit et le contrôle internes sont un peu confondus. Ce sont pourtant deux fonctions distinctes mais complémentaires. En France, je n'ai rencontré aucun autre service comme le mien. La raison vient probablement du fait que les universités avaient moins d'autonomie et de responsabilités avant la loi LRU et les RCE. J'ai cependant déjà travaillé avec le CNRS et l'Université de Genève (ainsi que celle de Louvain), qui sont les rares établissements à bénéficier d'un véritable audit interne, pour mettre en place le service et rédiger sa charte. Dans le cas strasbourgeois, ce service a été créé à l'occasion de la fusion et de l'accès aux compétences élargies.

C'est donc un nouveau métier pour vous ?
Oui, auparavant j'étais pendant trois ans à la Direction des affaires financières de l'Université Louis Pasteur, en charge du contrôle de gestion. Et encore avant, j'étais à l'Université Marc Bloch, sur des fonctions d'aide au pilotage. Je découvre un nouveau métier, ce qui est passionnant.

Quel cadre est donné à votre fonction ?
Depuis le CA de juin, je dispose d'une charte d'audit interne, qui définit clairement les modalités de mon travail. C'est un outil qui me permet de mieux expliquer mon rôle. En juillet, le CA décidera de la constitution d'un comité d'audit interne, qui assurera le pilotage du service. Je n'en ferai pas partie, pour ne pas être juge et partie. Il sera composé de trois personnes issues de la société civile. Ce comité garantira l'indépendance de l'audit interne, validera les priorités du plan pluri-annuel d'audit, et il arbitrera les demandes de mission supplémentaires.

Comment pratiquez-vous ces audits ?
Mon rôle consiste à faire un diagnostic, à donner des conseils et émettre des recommandations pour améliorer et sécuriser le fonctionnement, en fonction des objectifs fixés. Mais je ne mets pas en œuvre les actions d'amélioration, je n'ai pas de responsabilité opérationnelle.
Il y a bien sûr un principe de confidentialité, car l'auditeur a accès à toutes les informations. Mais la démarche d'audit est collaborative, ce n'est ni une inspection ni un jugement, mais une observation menant à des réflexions sur un mode de fonctionnement. Mon travail s'adresse d'abord aux audités, puis à la direction et au comité d'audit.

Comment choisissez-vous les audits à réaliser ?
Je ne peux pas m'auto-saisir des sujets. Des demandes me viennent de la direction, des administrateurs et des différents responsables de l'Université de Strasbourg, comme les responsables de composantes, des services, des vice-présidents ou des directeurs d'unité de recherches. Chaque suggestion est arbitrée par la direction qui signe l'ordre de mission.
Je travaille actuellement sur une cartographie globale des risques à l'Université, qui me permettra de proposer le plan pluriannuel d'audit. Cette cartographie est un projet commun avec le Service de l'aide au pilotage et le Service prospective et développement.

Quels sont les risques potentiels ?
On pense souvent aux risques financiers, mais il y a aussi les risques humains, d'image, d'efficacité... Tous les processus sont analysés en fonction des objectifs et des risques de ne pas les atteindre.

Quand aurez-vous fini ce travail de cartographie ?
C'est prévu pour le 15 décembre. C'est long, bien sûr, mais il faut un certain travail de maturation, de mise en place. Ces délais sont nécessaires. Avec cette carte, on verra quels sont les zones et les processus qui présentent un risque pour l'établissement, et quelles sont les priorités à traiter. C'est aussi pour cela qu'un seul auditeur ne pourra sans doute pas suffire pour traiter tous les chantiers prioritaires dans des délais acceptables. De plus, il serait souhaitable que le travail soit systématiquement révisé par un autre auditeur, afin d'en garantir la qualité. Cela permettrait aussi d'assurer une continuité de service.

Propos recueillis par Virginie Vendamme

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Séminaire « Prospective & développement »

Le prochain séminaire aura lieu le 8 juillet 2010 de 9 h à midi en Salle Ourisson à l'Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal.
Pour ce dernier séminaire de l'année 2009/2010 il sera question de l'avenir de l'Université. Comment se présente cet avenir ? Est-il prévisible ? Maîtrisable ? Orientable ? Comment ? Autant de questions que poseront les intervenants et auxquelles ils nous amèneront à réfléchir avec eux.

Thierry Gaudin, ingénieur général des Mines, président de « Prospective 2100 » docteur en sciences de l'information et de la communication s'interrogera sur la pertinence d'une démarche  prospective à l'université.

Patrick Llerena, professeur à la Faculté des sciences économiques et de gestion et Babak Mehmanpazir, directeur délégué de l'École de management aborderont le thème sous un angle différent.

Prenez connaissance du programme et, pour nous permettre de mieux vous accueillir, inscrivez-vous par courriel.

En cette fin d'année, il nous serait précieux d'obtenir votre avis sur ces séminaires et de recueillir vos suggestions pour les améliorer. Merci de prendre quelques minutes pour répondre au questionnaire accessible en cliquant ici.

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Le centre de formation aux enseignements bilingues de Guebwiller transféré à Colmar

Ouvert dans une annexe de l'IUFM à Guebwiller en 2001, le Centre de formation aux enseignements bilingues (CEFB) sera transféré sur le site de l'IUFM d'Alsace à Colmar dès la rentrée prochaine. Il accueille une centaine d'étudiants et stagiaires, et on y forme les enseignants de la filière bilingue franco-allemande.
Les raisons de ce transfert sont directement liées à l'intégration de l'IUFM à l'Université de Strasbourg et à la réforme de la formation des enseignants : modification des maquettes de formation, du statut des élèves (autrefois des stagiaires, maintenant des étudiants). Le ministère n'octroyant plus de dotation spécifique à l'IUFM, l'Université de Strasbourg doit subvenir seule aux besoins de cette composante. Autant de réalités, nouvelles, qui rendent le maintien du CFEB à Guebwiller trop coûteux. Son rapatriement sur le site de l'IUFM à Colmar aura par ailleurs le mérite de le rendre plus accessible (position régionale plus centrale, desserte par le train). Il pourrait aider résoudre les difficultés de recrutement d'enseignants bilingues.
Le site de Guebwiller pourrait, quant à lui, accueillir un internat d'excellence pour le lycée Théodore Deck voisin. La présidence de l'Université de Strasbourg et la direction de l'IUFM ont rencontré la dizaine de personnels administratifs qui y travaillent et des solutions, au cas par cas, seront étudiées pour chacun d'entre eux.

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455 docteurs à l'honneur

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L'Université de Strasbourg a fêté ses docteurs le vendredi 18 juin dernier. Sur les 455 diplômés de l'année 2009, plus de la moitié étaient présents pour se voir remettre leur titre par le directeur de leur école doctorale.


Cette année, la promotion était parrainée par Jean Chambaz, le vice-président Recherche de l'UPMC (Université Pierre et Marie Curie - Paris 6). Jean Chambaz est professeur de biologie cellulaire à la Faculté de médecine Pierre et Marie Curie et chef de service de biochimie endocrinienne à l'hôpital Pitié-Salpêtrière. Très engagé en faveur de l'insertion professionnelle des docteurs, il a créé, en 2005, l'Institut de formation doctorale de l'UPMC, avant d'être élu, en 2008, premier président du Council doctoral education de l'EUA (European university association).
22 lauréats ont été également récompensés par un prix de thèse au cours de cette cérémonie. 4 prix ont été décernés : le prix du Conseil scientifique de l'Université de Strasbourg, le prix de la Fondation de l'Université de Strasbourg, le prix du Conseil général du Bas-Rhin et le prix de la Société des amis des universités de l'Académie de Strasbourg.

Lire le communiqué de presse
Lire le discours de Jean Chambazhttp://www.unistra.fr/uploads/media/UdS_CP_Docteurs_06-10.pdf

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Congrès : échanges et débats autour des finances

L'ordre du jour de la réunion du Congrès qui s'est tenue le 29 juin, était composé de deux points réglementaires : présentation du compte financier 2009 et débat d'orientations budgétaires 2011. Mais cette séance a également permis d'aborder plusieurs points d'actualité.

Compte financier 2009

     

Le compte financier est le document qui marque la fin de l'exercice budgétaire. Outre son aspect réglementaire et strictement financier, la présentation du compte financier permet d'établir un bilan des opérations conduites et des évènements qui ont marqué la vie de l'Université, en l'occurrence, durant la première année de son existence.
Il a d'abord été rappelé que l'élaboration du budget 2009 s'est faite dans le contexte atypique de création d'un nouvel établissement. Cette situation a par exemple nécessité que les opérations financières de novembre et décembre 2008 des quatre établissements fondateurs soient comptabilisées sur l'exercice 2009. Dans le même temps, un nouveau modèle d'allocation des crédits dénommé « Sympa » se substituait au modèle « Sanremo » et introduisait également une rupture avec l'existant. La prévision budgétaire était dès lors plus difficile à fiabiliser ce qui explique pour une large part un taux de réalisation peu satisfaisant de la prévision budgétaire.

Deux autres éléments ont contribué à ce constat :

  • la gestion de la masse salariale suite à l'accession aux responsabilités élargies a nécessité une attention particulière et une attitude prudente
  • la mise en place d'un nouveau mode de comptabilisation des droits d'inscription reflétant le rythme de l'année universitaire.

L'équilibre budgétaire pour 2009 est réalisé grâce à un prélèvement sur fonds de roulement d'un montant de 500 549,54 € qui compense la différence entre les recettes de fonctionnement qui étaient de 397 893 862,67 € et les dépenses de fonctionnement qui s'élèvent à 398 394 412,21 €.

Cette présentation assurée par le premier vice-président, la directrice de la D-FI et l'agent comptable a été suivi par le rapport des commissaires aux comptes. Ce rapport a conclu à une certification des comptes, mais avec quelques réserves assorties d'observations.
Elle a en outre été complétée par l'exposé de l'avis favorable de la Commission des finances.
À l'issue des débats, c'est par un vote unanime que le Conseil d'administration a approuvé le compte financier 2009.

L'enregistrement de cette réunion est accessible sur le site d'UTVhttp://utv.u-strabg.fr

Débat d'orientations budgétaires 2011

     

Le débat d'orientations budgétaires constitue la première étape de l'élaboration du budget 2011. Il a pour objectif de traduire en termes financiers, pour l'année à venir, les axes stratégiques du contrat quadriennal. Le calendrier contraint dans lequel il s'inscrit, comprend encore plusieurs étapes : leur respect permettra à l'Université de Strasbourg de disposer d'un budget exécutoire dès le 1er janvier 2011.
18 mois après la création de l'Université de Strasbourg, des projets nombreux et d'envergure sont en chantier : SIFAC ; délégation globale de gestion ; opération campus, grand emprunt, schéma directeur numérique ; schéma d'aide à l'insertion professionnelle ; dialogue de gestion ; nouvelle offre de formation en cours d'élaboration pour préparer le contrat 2013-2016.
Tous ces projets seront conduits, soit en phase de réalisation, soit à titre d'étude, pendant l'exercice 2011. Ils doivent intégrer, à un horizon plus lointain la dévolution du patrimoine immobilier à l'établissement. Des choix stratégiques devront être opérés afin de permettre à tous ces projets de se réaliser dans des conditions optimales, sans mettre en péril l'équilibre financier de l'établissement.
Le budget 2011 se montera à 450 M€. Il intégrera 295 M€ de dépenses salariales. Un tel budget doit s'appuyer sur des nouvelles pratiques qui devront assurer la sécurité et la pérennité du fonctionnement de l'établissement. L'objectif sera de parvenir à une certification des comptes sans réserves, ni observations des commissaires aux comptes.
L'évaluation des ressources dont disposera, en 2011, l'Université de Strasbourg n'est pas aisée à établir. Les modalités d'attribution des subventions de l'État résulteront de l'application du nouveau modèle SYMPA 2 qui conditionne l'attribution d'une partie de l'enveloppe aux performances de l'établissement. Il faut souhaiter que, dans le contexte national actuel, les crédits attribués à l'enseignement supérieur et à la recherche ne soient pas amoindris. Cependant, l'autonomie réelle de l'Université ne sera garantie que par l'existence d'un juste équilibre entre les ressources publiques et les ressources propres qu'elle aura su générer. L'un des objectifs de la prochaine année sera donc de définir les conditions qui permettront de développer ces activités génératrices de recettes.
Les ressources financières dont dispose l'Université sont mises au service des axes prioritaires qu'elle a définis dans le cadre de son projet d'établissement. Il appartiendra aux instances élues de l'établissement de définir les modalités de réalisation prioritaires retenues pour chacun de ses champs d'intervention : soutenir l'offre de formation et les moyens pédagogiques, développer les outils au service d'une recherche d'excellence, assurer une politique de ressources humaines et assurer les activités d'appui aux missions : relations internationales, culture scientifique et technique, vie universitaire et gestion immobilière.
Certaines actions doivent être très vite mises en œuvre, d'autres s'échelonneront encore sur la durée de la période du contrat quadriennal. Les projets propres à l'établissement sont nombreux. Pourtant c'est à moyens constants que l'activité récurrente doit globalement être réalisée. Si des crédits supplémentaires sont nécessaires dans certains domaines, ils imposeront des restrictions dans d'autres domaines.
Les éléments qui sont ressortis du débat, ont rejoint l'avis de la Commission des finances : les grands axes stratégiques de la politique que veut mettre en œuvre l'Université, mériteraient d'être mieux précisés. C'est donc dans ce sens que se poursuivront les travaux.

Pour ce point comme pour le précédent, chacun pourra prendre connaissance des débats, s'il ne l'a pas fait en direct, sur le site d'UTV. Par ailleurs chacun pourra prendre connaissance de l'intégralité du texte sur l'ENT, rubrique : institutionnel, la vie de l'université, PV et délibérations des conseils.

Contractuels et vacataires d'enseignement

     

Comme les organisations syndicales d'Agir ensemble pour une université démocratique et le collectif CONVACS avaient exprimé le souhait de pouvoir s'exprimer sur les négociations en cours, une délégation de contractuels et vacataires d'enseignement est venue devant les membres du Congrès, pour regretter les points de blocage des négociations.
Ces blocages portent sur :

  • l'amélioration des délais de paiement des salaires et de signature des contrats, la mensualisation des heures,
  • la contractualisation des vacataires qui ont des services importants ;
  • la mise au point d'une convention de gestion des personnels non-titulaires.

La délégation a fait les propositions suivantes :

  • qualifier le texte destiné à la gestion des contractuels de recherche dès la rentrée de 2010 de « règlement provisoire » des personnels contractuels d'enseignement et de recherche,
  • établir pour les collègues qui font environ 192 h ou plus et qui se sont déclarés candidats à la contractualisation (17 personnes à ce jour) des CDD d'au moins un an...

Leur demande porte également sur les nécessaires conséquences à prévoir en termes de moyens à affecter pour ces personnels vacataires.
Le président a rappelé que l'Université de Strasbourg était actuellement la seule université française à s'être saisie de cette question, et d'ailleurs dès le début de l'année universitaire.
Le règlement concernant les personnels vacataires sur lequel l'Université s'engage, est un des trois volets d'un règlement pour l'ensemble des personnels non-titulaires, acté dès le Projet d'Établissement commun en février 2008.
Son premier volet qui portait sur les contractuels BIATOSS a été adopté dès le CA de décembre 2009. Il va être complété par le volet portant sur les contractuels enseignants. Celui-ci ne peut donc recevoir le qualificatif de "provisoire". Le troisième volet, qui viendra plus tard, compte tenu de l'analyse de l'existant encore à mener, portera sur les vacataires et permettra la constitution d'un règlement unique, par agrégation de ces trois volets.

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La phase quantitative de l'évaluation de l'Actu est en cours depuis 2 semaines : vous avez déjà été 420 à remplir le questionnaire. Merci ! Il reste 10 jours pour nous donner votre précieux avis !

Pour mémoire : le journal électronique interne L'Actu a été lancé par le Service de la communication de l'Université de Strasbourg dans une certaine urgence en janvier 2009.
La création de ce nouveau support de communication avait été instamment validée par le comité de pilotage de « Demain, l'Université de Strasbourg ».
L'Actu
prenait alors le relais de différents supports de communication interne existant dans les trois établissements fondateurs : journal interne papier, lettre de la présidence, et même des sites intranet, en attendant la mise en place de l'intranet de l'Université de Strasbourg. Sa construction (maquette, forme, projet éditorial) n'a pu être soumise à des comités de lecteurs par manque de temps.

Sa position « d'exclusivité », notamment, a permis à L'Actu de s'affirmer rapidement comme un support incontournable. Les informations ont afflué vers lui sans difficultés. Pour autant, l'équipe de la rédaction a peu de retours sur ses choix éditoriaux. Quelques réactions spontanées, plutôt rares. Elle ne peut évaluer l'intérêt réel que porte la communauté universitaire à ce journal.

Or, un support de communication, surtout s'il est périodique, n'a d'intérêt que si son lectorat y trouve à peu près son compte, c'est-à-dire tout ou partie des informations qu'il cherche, de l'intérêt à la lecture, un sentiment d'appartenance à l'institution, etc.

C'est pourquoi nous nous sommes lancés, début 2010, dans une phase d'évaluation de l'outil, dans l'objectif de proposer à notre lectorat (la communauté universitaire, principalement), une version 2 de L'Actu qui colle davantage à ses attentes, besoins ou envies. Et ce à l'horizon de janvier 2011.

Une première phase qualitative, construite autour de focus groups, a permis de dégager des idées fortes, des insatisfactions, des points de faiblesse. Ces différentes intuitions, nous souhaitons aujourd'hui les valider quantitativement par l'intermédiaire de ce questionnaire que nous vous soumettons, à vous, lecteurs plus ou moins réguliers de L'Actu.

Merci de prendre quelques minutes pour répondre à ces questions, votre avis nous intéresse beaucoup.

Caroline Laplane
pour l'équipe de la rédaction de L'Actu

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Journée inaugurale de la Faculté des sciences de l'éducation

La Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Strasbourg a le plaisir de vous inviter à sa journée d'inauguration qui se tiendra le mercredi 13 octobre 2010 au Collège doctoral européen à Strasbourg.
Cette journée, retransmise en direct sur la télévision de l'Université de Strasbourg, U-TV, poursuit trois objectifs :

  • marquer la naissance de la Faculté tant au niveau local que national,
  • présenter l'évolution des sciences de l'éducation dans le champ de la recherche et celui des pratiques sociales,
  • renforcer les liens institutionnels et scientifiques avec différents acteurs clés du champ de l'éducation et de la formation.

Entrée libre mais inscription en ligne obligatoire avant le 25 septembre 2010 (nombre de places limité) sur le site dee la Faculté des sciences de l'éducation.

Contact
Sylvie Wehrlé
Tél. 03 68 85 06 24
Par courrielfse-inaug@unistra.fr

Consultez le programme.

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ENTRETIEN

Babak Mehmanpazir

Enseignant à l'EM Strasbourg, il est aussi chargé de mission par la présidence de l'Université de Strasbourg pour mettre en place une politique d'alumni.

CHIFFRES EN TÊTE

Les licences professionnelles en 2009/2010

  • 1 004 étudiants inscrits
  • 20,5% des 3e années de licence
  • 25% d'apprentis
  • 38% d'étudiantes

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Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 8 septembre à midi pour une parution le 10 septembre.
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